La montée des extrêmes m’intéresse depuis toujours au plus haut point, c’est donc naturellement que j’ajoute régulièrement des personnes de tout bord politique… et peut-être un peu plus aux extrêmes, afin de voir ce qui s’y raconte. La tolérance, l’intolérance et l’ouverture d’esprit font partie des sujets qui me tiennent à coeur. Personnellement, j’accepte de discuter politique avec tout le monde – même si je sais que cela peut être bien vain dans certains cas 😉 – mais force est de constater que ce tout le monde n’est pas toujours du même avis.
Ça n’est pas évident pour tout le monde, donc, mais il me semble que quand on veut comprendre quelque chose, il faut s’y intéresser. Or, ce qu’il y a de bien en ces temps de campagne électorale présidentielle c’est que les Twittos – comme disent les médias – aiment qu’on les identifie au premier coup d’oeil. Ainsi trône sur de très nombreux profils le hastag #ReseauFDG depuis la campagne neo-stalingradienne du Petit Père Mélenchon.
J’ai donc rajouté quelques Front de Gauche à ma petite liste en ce jour de second tour des Présidentielles.
Tolérance au tableau, intolérance au piquet !
Voici la façon dont une prof de gauche (ou plutôt prof de #gôôche, ou encore #ReseauPDG) m’a alors dégagé illico de ses followers sur Twitter.
Et pourquoi ne suis-je pas autorisé à l’ajouter à ma liste ? Parce que, selon elle, je vote Nicolas Sarkozy.
J’ai eu l’outrecuidance de vouloir suivre cette personne sur Twitter. Ses tweets ne sont pas protégés et sont donc totalement publics. Mais je ne pense a priori pas comme elle, donc je suis indésirable.
Liberté, égalité, tolérance… ou plutôt intolérance ?
J’ai lu tout à l’heure sur un blog qui vient de se lancer les quelques mots qui suivent :
J’ai fui le régime communiste roumain, non à cause de ses conditions matérielles, mais à cause de la terreur psychologique et intellectuelle que le régime exerçait. J’ai trouvé la Liberté en France, mais aujourd’hui, je perçois l’émergence de cette même atmosphère. Je n’ai pas envie de revivre ça.
Tremble, mama romania : la gauche olfactive dont parle très bien une nouvelle fois Elisabeth Lévy, est bien vivante. Le combat de la gauche contre la droite, qui est pour beaucoup celui de la tolérance contre l’intolérance, continue.
Ah, j’oubliais : #Résistance !