L’excellent site Contrepoints a publié un graphique qui montre – pour ceux qui l’ignoraient encore, ce qui est compréhensible étant donné qu’on ne risque pas d’avoir ce type d’infos dans nos médias classiques – que la France est le pays de l’OCDE où le salaire minimum est le plus élevé en pourcentage du salaire moyen.
Cette image a été partagée par un de mes contacts Facebook, ce qui a amené le commentaire suivant :
Je ne comprendrai jamais cette tendance à croire au triomphe de la volonté, le fameux « volontarisme politique » si souvent agité à bout de bras, cette idée du « quand on veut on peut », ce déni de la réalité. Je sais que les théories du complot procèdent de cette logique mais je suis toujours étonné de voir qu’une si large partie des êtres humains fonctionne ainsi.
J’essaie de ne pas passer trop de temps à discuter politique sur les réseaux sociaux, car j’aime ça, beaucoup trop 😉 mais ces discussions sont bien souvent stériles (le point Godwin ne sort pas de la cuisse de Jupiter) et je manque de temps, comme certainement beaucoup d’entre vous.
Cette fois-ci, à la lecture de ces quelques mots, mon petit coeur de patron voyou qui s’ignore a hoqueté violemment. Certainement un reste de Pavlov.
C’est sorti d’une traite. Et comme je suis un grand paresseux, je n’aurai pas le courage de reproduire cette chose qui est née sous mes doigts. La voici donc :
Keynes, on en bouffe à la louche matin, midi et soir. Partout. Keynes et uniquement Keynes. Jusqu’à la nausée. Interdiction de regarder ailleurs. Interdiction de recracher. Toujours plus d’interventionnisme, toujours plus de taxes, toujours plus de dettes. Il faut être fou pour croire qu’en décrétant que la misère c’est mal on va la faire reculer. Il faut être aveugle pour penser que c’est en bourrant de médicaments un malade que l’on va bien finir par le soigner. Il faut être inconscient pour s’imaginer que lorsqu’on enfonce sa CB dans un mur des billets sortent et que ça n’a aucune conséquence. Tous les pays qui procèdent de la sorte ont enfoncé leurs populations dans la misère, ce n’est pas un hasard.
Ce que vous dites Joël ce sont des fadaises étatistes et collectivistes, au service de ceux qui tiennent le pouvoir et qui comptent bien le garder. Au lieu de relire Keynes, chacun ferait mieux de lire d’autres auteurs, au moins une fois dans sa vie. Ne serait-ce que pour envisager tout ça sous un autre angle.
PS : le coup du « vous ne savez pas ce qu’est la précarité et la pauvreté » c’est du grand classique : on vous fait croire que les libéraux sont tous plein aux as. Si seulement vous saviez… Mais vous le savez, n’est-ce pas ?
On sent un peu l’agacement, non ?
Si le coeur vous en dit, vous pouvez déverser des fadaises libérales au service du patronat sur la discussion Facebook.